ANV Cop21 nous présente ses actions lors de la recontre du Groupe Local Nancy

ANV Cop21 a démarré un an avant la COP21, avec l’idée de créer un cadre 100% non-violent avec plusieurs mouvements au départ, pour pouvoir conduire des actions au moment de la COP.

Du fait des restrictions drastiques imposées par la politique anti-atentats, (pour rappel, les réunions étaient interdites, sur la place Stanislas, j’ai vu interpellé une famille de personnes arborant des slogans écolos – à deux pas d’u groupe de 10 personnes de la LDH face à laquelle les policiers ne faisait rien…).

L’idée du mouvement a été de créer une grande chaîne humaine, qui ne pouvait être assimilée à un attroupement.

La fédération de mouvements a continué des actions durant la COP, puis ensuite.

Parmi les actions visibles ensuite, la réquisition de 185 chaises pour dénoncer le comportement des banques, qui a été suivie de poursuite judiciaire pour certains des faucheurs, qui ont finalement obtenu gain de cause devant les tribunaux :  La banque BNP Paribas s’était retrouvée virtuellement sur le banc des accusés lors de la plaidoirie d’Eva Joly qui a rappelé le rôle de la banque dans l’évasion fiscale et sa présence dans les paradis fiscaux. Le rôle de lanceurs d’alerte des faucheurs était ainsi reconnu.

 

C’est le collectif qui a aussi agi pour bloquer une réunion de cadres de groupes pétroliers réunis à Pau pour discuter des moyens d’intensifier les forages offshore.

Pour cela, il faut que les actions collectives soient structurées et arriver à mobiliser suffisament de personnes. Le collectif organise donc des formations, par exemple à l’occasion du « camp climat » qui a réunit 600 personnes. Plus de 250 sessions de formation ont été proposées.

 

Le collectif a permis l’émergence de groupes locaux, qui n’ont pas nécessairement « ANV Cop 21 » pour bannière.  Ici à Nancy, c’est « les amis de la terre Meurthe-et Moselle » qui oeuvre au niveau local et dispense des formations à l’ANV.

Une des idées clé est « de marcher sur deux jambes » : d’un côté construire et diffuser des modes de vie et de consommation alternative : c’est Alternatiba (première jambe) et de l’autre c’est combattre de manière non violente et structurée ce qui pose problème.

le logo du collectif

Le mouvement comptabilise 2000 personnes formées et qui ont au moins une expérience d’action.

Ici à Nancy, action en septembre visant la Société Générale qui a décidé de consacrer 7 milliards d’Euro pour financer l’exportation en France de gaz de schiste extrait aux Etats-Unis.  Ce gaz serait revendu ici avec l’appellation : gaz naturel…  Cela a conduit à une opération de « nettoyage de la Société Générale », dont les locaux ont été investis par des activistes déguisés en personnel de ménage avec brosses et détergents…

Prochain rendez-vous le 14 décembre au Siège de la Société Générale à Paris…

Ces actions collectives sont complémentaires et la conséquence de nos prises de conscience individuelles. Ce qui nous pousse à agir, c’est aussi le sentiment d’injustice lorsque des faucheurs de chaises sont poursuivis alors que l’évasion fiscale est connue.

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