Je ne connais pas l’Inde autrement que par ce que l’on en dit. Et je ne vais pas dire que cette recette serait suffisante pour en avoir une idée. De l’avoir goutée m’a pourtant laissé dans une profonde réflexion.
J’ai eu la sensation que mes papilles m’entraînaient dans un pays mystérieux, aux parfums suaves et profonds, où la force et la délicatesse s’harmonisaient à la perfection.
Une préparation alambiquée venant d’un pays dont on connaît surtout la misère, parfois la violence, mais qui nous enchante en imaginant comment la rusticité du lieu et des moyens de là-bas, peuvent produire autant de raffinement et de subtilité.
Un contraste saisissant et un réel moment d’émotion…
Pour le sirop
450 g de sucre 450 ml d’eau
1 cuiller à soupe d’eau de rose ou quelques gouttes d’essence de rose ou
2 gousses de cardamome verte.
Dans une casserole, faire fondre le sucre dans l’eau. Porter à ébullition pendant 3 min.
Ajouter l’eau de rose (ou la cardamome réduite en poudre).
Réduire le feu et faire cuire à feu doux en mélangeant plusieurs fois jusqu’au
petit lissé (le sucre nappe la cuillère).
Réserver.
Pour la pâte :
250 g de lait en poudre ENTIER
50 g de farine blanche
1 cuiller à café de bicarbonate de soude
14 cuillers à café de cardamome verte moulue
1 à 2 cuillers à soupe de beurre doux à température ambiante ou de ghi
Huile de friture neutre (de pépins de raisins).
Mélanger les ingrédients secs puis le beurre, de sorte à obtenir une pâte sablée.
Faire tiédir le lait et ajouter les 3/4 à la préparation. Mélanger pour obtenir une pâte lisse pas trop dure.
Confectionner 20 à 25 boulettes de 2 cm de diamètre.
Faire chauffer l’huile à feu doux (93°).
Faire frire les boulettes pendant 20/25 minutes en les retournant jusqu’à ce qu’elles soient brunes et dorées.
Les Gulab Jamun doivent êtres gardées dans le sirop de 2 heures à 2 jours avant d’êtres servies.
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