Inspir-, exult-, expir-ation de Printemps

QUAND JE VOIS QUE JE NE SUIS RIEN, C’EST LA SAGESSE. QUAND JE VOIS QUE JE SUIS TOUT, C’EST L’AMOUR. ET ENTRE LES DEUX, MA VIE S’ÉCOULE.
Sri Nisargadatta Maharaji

Ces jolies nivéoles de printemps me ramènent au temps où nous allions, ma mère, mon jeune frère et moi, cueillir de modestes bouquets, au moment où l’hiver ne s’est pas encore retiré, mais où le printemps fourmille déjà en cachette. Nous les appelions « glodinettes ». Ce nom résonne avec clochette et elles en ont la forme, d’ailleurs. Les glodinettes de mon enfance poussaient toujours au même endroit, en lisière d’un bois, en terrain pentu. Elles sont à présent protégées. A l’époque, à l’annonce de la promenade qui dirigerait nos pas vers les jolies clochettes, un fol enthousiasme me transportait : je trouvais toujours que nous ne marchions pas assez vite.

Aujourd’hui, la vue des glodinettes me met toujours en joie… allez savoir pourquoi… je me souviens de leur parfum de fraîcheur… Je pourrais m’allonger et les regarder par en dessous comme sur cette photo, mais il faudrait que je rapetisse beaucoup ; celles que j’ai connues ne mesuraient guère plus de 10 cm.

Pourquoi avoir choisi cette image pour illustrer la citation de Sri Nisargadatta Maharaji ?
Mmmh… parce qu’elle m’évoque l’infiniment grand et l’infiniment petit ? Est-ce le même élan qui me pousse à photographier les arbres par en-dessous ?

Et vous ? Que vous inspire cette image ? Cette citation d’un sage indien du siècle dernier ?


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