Violence ou non violence ?

Face aux soubresauts écologiques et sociaux qui rythment la vie des Français et des Françaises, et au-delà, des habitants de la planète, comment agir ? Certains proposent, comme nous le faisons à Colibris, la construction et la promotion d’alternatives à un modèle de société destructeur tant pour l’humain que pour la nature : montrer que d’autres modes de vie existent, et montrer comment y arriver.

D’autres, ou parfois les mêmes, assument la conflictualité et entrent dans un rapport de force avec le système. La question se pose, de la meilleure manière de s’opposer à un adversaire plus fort que soi.

Faut-il avoir recours à la violence ? Parfois ? Jamais ? Existe-t-il une violence légitime contre la répression qui peut blesser ou tuer ? Aux yeux de qui ? Du grand public, des médias, des politiques ? Et quelles sont les formes de résistance les plus efficaces ?

C’est ce que nous vous proposons d’explorer dans ce dossier, avec plusieurs contributions :

« Désobéir aujourd’hui pour demain », de Nathalie Achard

 « La non-violence doit accepter la pluralité des formes de lutte », de Juliette Rousseau, publié initialement sur Reporterre

« Le « non » de la non-violence est un « non » de résistance », par Jean-Marie Muller, publié initialement  sur Reporterre

« Le pirate et le paysan », entretien entre Pierre Rabhi et Paul Watson, réalisé par Colibris en septembre 2015.

– La conférence « Une histoire de violence », avec Thomas d’Ansembourg, Nancy Huston, Pierre Rabhi, et Paul Watson, organisée par Colibris en juin 2015.

Introduction à la résistance non violente, par Jon Palais.

Et ailleurs

« Diversité des tactiques dans les luttes », revue Alternatives non-violentes.

– « L’Échec de la non violence », de Peter Gelderloos, dont vous trouverez l’introduction ici.