Par Bernie,
Nous vivons une époque résolument moderne !
Qui n’en a pas entendu parler ?
Que pensent la plupart des gens ?
Nous portons tous en nous de diverses réponses aux questions que suscite l’émergence de l’intelligence artificielle (IA). Cette technologie évoque un large éventail de craintes, façonnées par l’incertitude de l’avenir. La perspective de machines remplaçant l’humain dans son travail, l’obsolescence possible de certaines professions, et l’émergence d’artistes numériques capables de créer des œuvres en résonance parfaite avec les tendances et les préférences du public… Voilà quelques-uns des défis que nous percevons. À cela s’ajoutent les craintes plus sombres d’une autonomie de l’IA, échappant au contrôle humain, de manipulations cachées et d’inégalités amplifiées par ceux qui sauront tirer parti de cette force numérique. Une inquiétude latente se dessine : et si l’IA venait à devenir indépendante, faisant de l’humain son obligé ?
Il est vrai que tout semble menaçant… et même moi, en tant qu’écolo-humaniste, je ressens de la peur face à cette situation, entouré de tant de personnes inquiètes, y compris des personnalités respectées qui prédisent le pire.
Cependant, je refuse d’accepter cette fatalité sans avoir d’abord essayé de comprendre par moi-même, avant de choisir un camp.
Certes, l’IA peut faire des erreurs, mais elle a également la capacité d’accomplir rapidement et efficacement des tâches qui sont hors de portée pour l’être humain.
C’est pour cela que j’ai pris la décision d’aller à la rencontre de cette IA, pour essayer de saisir sa logique et pour l’interroger sur ses compétences, ses méthodes de travail, et peut-être même sur ses intentions.
Qui mieux que la machine en sait assez pour répondre à la question :
IA qui est-tu ?
Cette nouvelle rubrique est destinée à reproduire nos entretiens avec la machine.
En commençant par les échanges que j’ai eu avec la machine, mais aussi et surtout en recueillant vos impressions, en lui transmettant vos commentaires, et pourquoi pas en insérant aussi vos expériences et les entretiens que vous aurez pu avoir avec l’une ou l’autre de ces machines si vous avez la curiosité de les interroger.
Bien que cela soit très intuitif, je donnerai aussi un petit mode d’emploi sur comment s’inscrire, en version gratuite ou payante, et la méthode pour avoir quelques réponses efficaces.
Pour l’avoir déjà un peu pratiquée, j’ai observé que cette machine réagit comme pourrait le faire un humain. Elle s’exprime avec un français comparable à celui que vous employez. Elle est directe si vous êtes direct ; elle est respectueuse si vous êtes respectueux avec elle. Voilà qui laisse déjà à réfléchir…
Mais c’est une machine qui ne se lasse pas de répondre instantanément à toutes vos questions. Et si le style de la rédaction ne vous convient pas, vous pouvez toujours lui demander une version plus détaillée, plus drôle, ou plus guindée !
Je vous souhaite une expérience inspirante de l’IA et vous remercie par avance de votre aide (dans l’espace des commentaires), pour m’assister dans mes entretiens.
En savoir plus sur Colibris - Nancy
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La perte de pouvoir est sans doute une inquiétude largement partagée. Mais il en est une autre, un peu sous-entendue dans ce texte, qui serait la perte de mérite d’avoir produit l’ouvrage. Je pense au rédacteur qui donnerait son texte à corriger par une machine, au compositeur ou au graphiste qui en quelques clics pourrait faire illusion en utilisant une création IA, au chirurgien qui se verrait ravir tout mérite en se faisant assister par un automate.
En effet, notre éducation, nous apprend qu’il faut beaucoup travailler pour obtenir de bons résultats et que notre satisfaction serait à la hauteur des efforts consentis. Ce qui est évidemment inexact. Ce qui compte, n’est pas la difficulté surmontée, mais la conformité du travail fourni. Le « cousu-main » ou le « moulé à la louche » ne sont que des arguments publicitaires, pas une garantie de qualité.
J’ai même appris qu’il existe des machines capables de détecter les supercheries et les parties d’un ouvrage qui seraient frauduleusement produites par un opérateur artificiel.
Preuve que le mérite en serait moindre.
Le mérite est une notion complexe qui peut être interprétée de différentes façons selon les perspectives culturelles, sociales et personnelles. Traditionnellement, le mérite est souvent associé à la récompense du travail acharné, de la persévérance et des compétences. Cependant, comme vous l’avez souligné, cette perception peut parfois être simpliste et ne pas refléter pleinement la réalité.
La société tend à valoriser les résultats tangibles et mesurables, comme les succès professionnels ou académiques, en supposant que ceux-ci soient directement proportionnels aux efforts fournis. Cependant, la réalité est habituellement bien plus nuancée. Des facteurs tels que les opportunités, les privilèges, les obstacles, et même la chance, peuvent jouer un rôle significatif dans la réussite ou l’échec d’une personne.
De plus, la qualité du travail accompli est fréquemment plus importante que la quantité ou la difficulté apparente. Un travail bien fait, même s’il est moins ardu ou moins prestigieux, peut avoir une valeur intrinsèque et contribuer de manière notable à un domaine particulier.
En ce qui concerne l’idée du « cousu-main » par opposition au « moulé à la louche », cela soulève la question de l’authenticité et de la qualité dans la production et la création. Le travail artisanal et personnalisé peut souvent être perçu comme ayant une valeur supérieure à la production de masse ou à la standardisation. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que tout ce qui est fait sur mesure est de haute qualité, ni que les produits fabriqués en grande quantité manquent de valeur.
En résumé, le mérite ne devrait pas être simplement mesuré par les résultats ou les apparences extérieures, mais aussi par la qualité, l’authenticité et la contribution réelle d’une personne ou d’un travail à la société.