De zéro à neuf…

Par Zof.

Aujourd’hui, j’ai eu une belle conversation avec un ami cherchant « le sens de la vie ».

J’ai tenté de lui répondre.

On peut compter de zéro à neuf, et même au-delà… où tout se reproduit.
Mais de zéro à neuf, on a dit l’essentiel.

Cette suite de chiffres (nombres ?) illustre la progression fondamentale. On peut d’abord observer une troublante coïncidence avec l’évolution de la vie et peut-être, de bien d’autres choses que chacun pourra imaginer.

Tout est dans les nombres, disait Pythagore…

Non ! 0 n’est pas nul !, c’est juste extérieur à ce qui est connu.

Avant l’existence du 1 il n’y a rien de connu. Il n’y a pas de 1 pour connaître le 0.
En dehors de l’Univers, il n’y a rien de connu.
On ne sait pas, et personne ne sait dire ce qu’il y a.

L’Univers c’est tout, c’est l’unité, la terre et le cosmos, les étoiles, les galaxies… et l’au-delà s’il existe.

L’unité, c’est 1. Unique, digne et respectable en tant qu’élément unique.

Le 1 a besoin d’un autre identique pour exister à égalité avec lui. Cet autre 1 définit les conditions de l’altérité.
Si un lien s’établit, ensemble ils font 2 uniques et donc différents l’un de l’autre.

Ce qu’ils font ensemble, c’est une œuvre, un projet, un monde, peut-être une descendance… Ensemble, ils font 3, le triangle stable et premier élément de surface.

Tout comme le 2, le 3 est un autre 1 qui suit les mêmes principes que le 1.

Le 3, comme les autres 1, sont confrontés au matériel, aux frottements, à la pesanteur… du 4, de la terre, représenté par le carré.
Le 4 produit de la fatigue et limite les effets du 1, du 2 et du 3. Ce sont les limites de l’humain, exprimées par le 5. En réalité, nous avons ici les ressentis et la quintessence de l’humain. Les faiblesses, mais aussi la noblesse (obsédante présence des proportions dorées (1,618) dans la représentation du 5, l’étoile à 5 branches.)

Cette noblesse permet d’atteindre le 6, la beauté, l’esthétique, le génie… qui inspire le 7 le premier stade du contentement et de la satisfaction.

Mais rien de cette beauté ou de ce génie ne devrait nous contenter, sans la justesse du 8.
Une œuvre géniale ne le serait vraiment que si elle s’inscrivait dans le droit, le vrai et le juste.

C’est en poursuivant assidument ces phases de développement, que l’humain, et peut-être tous les êtres vivants, atteignent le contentement d’avoir honoré le temps du développement de leur vie. Cette poursuite, tant que les moyens de « faire sa part » le permettent, s’établit au 9, l’accomplissement. L’homme est content de ce qu’il a fait, et apaisé de l’avoir fait : beau, droit, juste et vrai.

Tant qu’il y a de la vie, l’accomplissement se poursuit paisiblement jusqu’à notre dernier souffle, le 10 qui est le retour à l’unité (1 avec un 0, toujours inconnu). C’est une autre unité.

Ce processus de développement est un schéma symbolique, qui n’exclut pas qu’il en existe d’autres, pour représenter l’évolution de la naissance à la mort, qui elle est constante et universelle pour toute créature vivante.  

À suivre dans un prochain épisode…


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