L’homme est un idéal en soi

par  Neimad

Cela peut sembler évident, mais peut-​​être quelqu’un doit-​​il l’écrire.

La société doit être à la mesure de l’homme.

  1. L’homme est la base de toute société.

Quand on regarde l’état actuel de la civi­li­sation humaine, on se demande parfois comment on en est arrivé là.

L’homme est à la base de toute société. Il importe donc de lui donner la place lui revient. Ses dif­fé­rences sont autant de richesses, son aide est pré­cieuse, son amitié essentielle.

L‘homme a le pouvoir de créer de nou­velles com­mu­nautés. Il a le pouvoir de modifier les rap­ports qu‘il entretien avec les autres et avec le monde. Il a le pouvoir de changer la société, de changer le monde.

Ce pouvoir n’est pas dans l’argent, dans le pouvoir, dans les rela­tions pro­fes­sion­nelles… Si vous pensez comme cela, c’est que les valeurs sont inversées, que la société marche à l’envers. L’argent, le pouvoir, les rela­tions pro­fes­sion­nelles ne devraient-​​elles pas constituer des outils et des trem­plins pour l’homme et jamais des limites à ses rêves ?

Celui qui en est démuni devrait être aidé pour pouvoir réin­tégrer la société humaine. Sans cela, l’homme deviendra un loup pour l’homme.

  1. L’enfant est la base de toute société future.

La société engendre une culture, la culture engendre l’éducation, l’éducation engendre une manière de voir et l’enfant vivra avec cette manière de voir, elle lui dictera ce qu’il doit vivre, penser, espérer, ce qu’il lui est pos­sible de faire et de ne pas faire, ce qui se déroulera de nouveau dans l’avenir, puisque l’histoire n’est qu’un éternel recom­men­cement. Il existe un poids de l’histoire, un poids de la société, que les adultes, chacun d’entre nous, porte sur ses épaules et qu’il transmet à la géné­ration suivante,.

On ne transmet pas seulement à ses enfants ses pas­sions et ses espoirs, on lui transmet aussi ses peurs et ses haines. Et les enfants de nos enfants feront de même. Sur combien de géné­ra­tions encore ?.

  1. Réaliser une société plus humaine

Pour réa­liser une société plus humaine, l’homme ne doit pas être considéré comme une fonction de la société, une fonction consom­ma­trice, par exemple, ou même une fonction poli­tique, mais l’homme doit être considéré comme l’idéal lui-​​même, la raison d’être de toute société.

Le véri­table sens du mot « société » est « humanité ». Le bien de l’humanité est donc le moyen et le but de toute évolution. Autrement dit, c’est par la réa­li­sation d’une société plus humaine que l’homme peut espérer évoluer et devenir homme.


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