Témoignage d’un jeune migrant guinéen

Je suis d’origine de la République de Guinée Conakry, et je suis de l’ethnie PEUL ou PEULH.

J’ai quitté mon Pays pour des raisons de mal traitances ainsi que le manque de soutenance par rapport à la scolarité ainsi que dans la vie quotidien ou sociale.

Au faite je suis un jeune orphelin de ces deux parents depuis que j’étais très jeune, alors j’ai vécu de maison à maison avant de quitter mon Pays.

Alors je suis arrivé au Maroc puis après à travers la mère méditerranéenne j’ai puis rentré en Espagne dans un zodiaque de ramerame, (c’est à dire sans moteur).

Puis en Espagne je suis arrivé en France, pour des raisons de langue et culture, car pour moi l’espagnol était difficile à apprendre et d’ailleurs je ne savais rien de cette langue à part (hola, gracias, señorita), donc je me suis dit la France est bien pour moi car c’est le Pays colonisateur de la mienne et je me débrouillé pas mal aussi en parlant ainsi que en écrivant, et pour moi m’adapter serait très facile car j’adore découvrir les différentes cultures.

Alors je suis arrivé à Nancy et l’aide à l’enfance m’a pris en charge, et il min place à dans un premier centre d’accueil pour migrants ; là-bas il y’avais d’autres jeunes comme moi de différents Pays.

C’était un endroit qu’on devait rester temporairement qu’on nous fait les premiers évaluations pour savoir nos minorités, puis pour la seconde fois en nous fait passer au conseil de département qui s’en charge pour les mineurs, pour autre évaluation dont on doit confirmer ta minorité ou pas. Et à l’époque il y’avais cette dame de nom de madame Suzanne, si je n’oublie pas le nom,  qui était très sévère et qui rejetait tout le monde presque.

Dans ce procédure j’étais rejeté par elle ainsi que d’autres jeunes, alors pour avoir des confirmations finale on vous fait pas les testes des os, ainsi la consultation dentaire chez les dentistes dans le grand hôpital régional pour confirmer votre âge.

Et pour ça il vous transfère dans un Centrer d’hébergement en vous confiant une Association humanitaire .

Alors arrivé là-bas on n’était deux groupe différents, il y avait ceux qui attendaient pour aller faire les tests de os, et ceux qui attendaient la vérification de leur document d’extrait de naissance, avec la police du nom de PAF( police administrative des frontières) j’espère.

Et moi j’étais parmi les gens qui avaient son extrait de naissance. Et le jour que j’avais fait mon deuxième évaluation au conseil de département pour les mineurs, résultats négatif, alors madame Suzanne m’avait demandé de laisser le document avec eux il vont le remettre à la police pour les vérifications et ça été fait de ma pars comme d’autres jeunes que j’avais rencontré aussi, qui d’ailleurs finalement non pas resté pour attendre cette vérification car je tiens à rappeler que on avait fait plus de 9 mois voir plus au Centre d’hébergement sans réponse ni teste, ni aucune activité même l’école, juste on avait les cours donnés dans le local même avec certains bénévoles qui venaient pour nous assister ainsi que les éducateurs.

Et cette vie n’était pas facile pour chacun de nous, car on avait du problème avec la nourriture, la manière qu’on nous traitait etc…

Il y’a eu même des éducateurs qui ont démissionné car eux même ils ne pouvaient pas soutenir la manière dont on vivait là-bas.

C’est cependant ce fameuse jour est arrivé le 7 mars 2019 un vendredi. Avant ce jour là j’étais convoqué par Madame Véronique la directrice du centre d’hébergement à l’époque,  elle m’avait dit Mamadou j’ai une considération pour toi tu dois répondre à la police, mais c’est pas grave juste ils vont te poser quelques questions et tu réponds juste là vérité ce que tu connais, et c’était par rapport à mon extrait de naissance je lui est dit d’accord. En même temps c’était flippant pour moi et stressent aussi. Mais comme les éducateurs étaient au courant ainsi que les bénévoles, chacun essayé de me rassurer de ne pas m’inquiéter ça va bien passé car il y’avais eu d’autres cas pareil déjà c’était bien passé, juste des questions sur le document puis ils ont relâché l’intéressé revenir au centre sans arrestation, mais en déclarant le document irrecevable.

Donc je suis resté tranquille car j’étais aimé presque par tout le monde les bénévoles ainsi que d’autres éducateurs.

Alors c’est ainsi que le jeudi 7 mars 2019 on ma informer que nos résultats pour le teste des os son sortir qu’on doit passé le 7 au département pour savoir ce que ça donné, et on était 4 personnes ce jour là, encore flippant car c’était une période presque on ne confirmé personne toujours des rejets.

Je me rappelle même ce jeudi l’un de nos bénévoles très actif était venu nous voir pour nous parler, car toutes les personnes qu’on rejetait les demande c’est les bénévoles qui les récupéreront pour s’en occuper, ils avait même créé une association , et ce jour monsieur B. et monsieur N. ainsi que Un autre prof qui qui nous donner les cours de maths, mon reçu chez Bernard.

Et monsieur B.m’a dit Mamadou t’inquiète si ça passe mal nous te laisserons pas tomber, d’ailleurs ils avaient reçu quelques infos que cette fois ci il y’avais 3 qui va être confirmé par les 4.

Finalement je me suis retourné me couché attendre le jour « J »  qui est le 7 mars 2019 pour passer au conseil de département, c’est ainsi à 05h du matin je me suis réveillé pour faire ma prière quotidien comme toujours, le moment même j’étais sur le tapis je faisais le voeux pour ce jour là, la police à toquer sur notre porte de chambre, dont j’étais avec deux autres jeunes, et mon dit monsieur c’est la police on à un mandat contre vous, et vous devez nous suivre, ils on fouillé toutes mes affaires, mais il n’y avait pas de éducateur entre temps une est venue, d’ailleurs qui savait que la police allait venir me prendre mais personne n’a dit.

Donc ils mon menottes et ils m’ont envoyé dans leur locaux. Entre temps la nouvelle était déjà circulé un peu partout, car la police entourait toute la rue du centre d’hébergement.

Arrivé au poste de police, à 07h-08h ils ont commencé à me poser des questions, entre j’avais puis appeler monsieur B. pour lui dire que j’étais à la police à côté, et ils étaient mais on les avait pas laissé me voir, donc je suis resté en répondant que que question en attendant que mon avocat arrive.

La dame qui me posait des questions m’avait dit que si je savais pourquoi je suis là-bas, je lui es dis non pas tout, elle me dit que c’est par rapport à l’extrait de naissance que j’ai fournis, qu’elle à des dizaines de modèle, typiquement identique donc pour eux je suis en ligne avec celui qui fait ce traffic dans mon pays. Alors en même temps la nommée madame Suzanne était en ligne en direct avec l’enquêtrice elle disait non la préfecture à délivrer sa décision ainsi que le conseil départemental alors il faut lui amener en rétention administrative, c’est ainsi mon avocat est venue mais rien de concret finalement ils mon transfert à Mienz au centre rétention administrative de Mienz.

Arrivé là-bas ils mon enregistré et mon mis dans un soi-disant chambre avec un monsieur qui avait plus de 46 ans,  alors j’étais trop fatigué, épuisé et j’avais trop peur car il y’avais des criminels parmis nous qui étaient là, qui on déjà fait des prisons plusieurs fois, de l’autre côté des femmes et enfants, j’étais trop choqués.

Donc c’est comme ça je suis resté là-bas pendant un mois, je passé pour la première fois voir le juge mon avocat avait bien fait son travail, la préfecture à gagné, ils mon fait retour à au centre de rétention encore, je suis passé devant le juge , toujours pas de libération.

Le soutien des bénévoles, alors malgré que j’étais épuisé de cette situation et déçu que ça m’arrive, car c’était la première fois qu’on me menotte et la première fois dans ma vie que je sens dans un prisons, par ce qui il faut me croire on dis que c’est un centre rétention administrative mais croyais moi c’est la même chose qu’une prison alors moi je me santé pour la première de ma vie dans un cachot ou un trou fermé sans l’air.

Donc j’avoue que les bénévoles on fait leurs mieux pour ma libération, ils ont appelé leur connaissance, voire s’engager même pour moi si la préfecture à peur que je m’en fuis, mais pas de réussite, car d’après les informations mon cas était associé avec un certain guinéen qui faisait ce traffic de faut document, ça c’est l’explication de la dame au PAF, et l’explication pour le déploiement et la préfecture est que les papiers ainsi que les signatures sur mon document étaient fausses, que c’est pas original, étant que le document était signé à la mairie, justice et contre signé cacher au ministère des affaires étrangères en Guinée. Donc on avait pas eu l’idée c’est quoi la signification de ce délire papier non authentique.

Même avec tous cela les bénévoles sont continuées à lutter pour moi, je me rappelle même ils avaient lancé une pétition à min nom, j’étais très touché, et j’étais émue de plus car il y’a eu des gens que m’avais jamais rencontré au paravent qui est venu me rendre visite au centre de rétention, je recevais des appels des messages des personnes que je ne connaissais pas ,mais à travers de ce qui m’arrive les gens étaient curieux de me voir savoir vraiment qui je suis, car on parlé de moi comme un héros.

Je me rappelle me la police à Mienz était étonné de cette popularité, c’était bizarre pour eux car c’était un jeune africain qui avait des visites des blancs presque chaque jours. Finalement même les policiers même me disaient si c’était dans leur pouvoir j’allais pas faire là-bas tout ce temps, eux mêmes ils n’arrivaient pas à comprendre ce que je faisais là-bas car dans mon dossier ils voyaient rien, mais l’ordre venait de quelque part, ils mon dit pour nous c’est un jeune comme toi qui faut aider normalement car tu peux t’intégrer facilement d’après le constat qu’on à de toi, mais l’administration fait n’importe quoi, c’est un juste ce système de politique etc….

C’est comme ça que les bénévoles on lutter ce mobilisait toujours à chaque convocation au tribunal pour me soutenir, ainsi que d’autres jeunes éducateurs voir des personnes que je ne connaissais même pas.

Comme l’objectif de me garder au centre de rétention administrative à Mienz était pour me renvoyer dans mon Pays, alors après avoir été envoyé auprès de mon ambassade pour m’identifier si vraiment je suis Guinéen, la préfecture avait décidé de m’expulser, donc j’avais QTF, mais malheureusement les avocats administrative qui travaillaient au centre m’avait dis que je peux demander d’asile, donc je puis le faire et par hasard ils ont détecté que je suis arrivé par l’Espagne donc c’est là-bas que je dois faire mon demande, finalement finalement début avril 2019, ils mon expulsé vers l’Espagne au lieu de la Guinée.A

Et je ne dirais pas que je suis content de cette situation, mais plutôt j’ai dû apprendre beaucoup de chose au de cette période aussi, et je suis très fière de moi car j’ai puis maintenir toujours des bon relations avec tous ces personnes qui mon apportez leur soutien au cours de cette épreuve douloureuse, particulièrement les bénévoles, d’ailleurs qui continue toujours à aider d’autres jeunes migrants comme moi là-bas.

J’espère bien qu’un jour j’aurais l’occasion de me retrouver avec tous ces bons personnes et humains.


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